Octobre Rose : l’art du tatouage au service de la reconstruction
À l’occasion d’Octobre Rose, j’ai eu l’honneur avec ma collègue Muriel Verstaete spécialisée en tatouage d'aréole, de présenter mon travail en tant que tatoueuse artistique de reconstruction, membre de l’association Sœurs d’Encre et membre de l'ISGT dans plusieurs établissements de santé :
l’Hôpital Paule de Viguier, la Clinique Croix du Sud, la Clinique de l’Union, ainsi que différentes associations engagées auprès des femmes ayant traversé un cancer du sein.
Ces interventions ont été pensées comme des espaces de rencontre et de transmission, autour d’un thème central :
comment le tatouage artistique peut devenir un outil de reconstruction identitaire et un acte de réappropriation du corps après la maladie.
Un travail dédié à la réconciliation avec soi
Lors de ces présentations, j’ai partagé des exemples concrets de tatouages post-mastectomie et de créations florales symboliques.
Chaque dessin est conçu pour honorer l’histoire de la personne, tout en respectant les spécificités du corps transformé par les soins.
L’objectif n’est pas uniquement de cacher, mais de redonner du sens, de la beauté et de la dignité à une peau marquée.
Ces créations racontent la renaissance de celles qui choisissent de se réapproprier leur image.
Le tatouage devient alors un geste de réconciliation.
Remerciements
Je remercie sincèrement les équipes médicales, chirugiens, oncologues, infirmières, psychologues, ainsi que les bénévoles associatifs qui nous ont accueillies avec bienveillance et curiosité.
Un immense merci également aux femmes venues échanger, ou simplement partager leur présence.
Chaque discussion, chaque regard a rappelé l’importance de créer des ponts entre l’art, le soin et la symbolique du corps.
Continuer à faire circuler le sens
Ces rencontres renforcent ma conviction : le tatouage, lorsqu’il est porté par une intention juste, peut être un acte de guérison à part entière.

